Cher lecteurs,
ici Christophe Fernandez, fondateur de l’école Argo VFX.
Je vous ai parlé dans ma dernière lettre des écoles sans objectifs pédagogiques. Aujourd’hui je vais évoquer celles qui (parfois) en ont mais qui partent dans tous les sens.
La création de films d’animation, de jeux, d’effets spéciaux est un processus complexe et l’apprentissage de leurs techniques de création demande d’acquérir des connaissances théoriques et des compétences pratiques très nombreuses. Mais ces savoirs doivent être acquis dans un certain ordre. Imaginez que l’on veuille vous apprendre à faire un créneau en voiture avant même de vous avoir appris comment passer la marche arrière et utiliser les pédales.
C’est ce qui se passe parfois dans certaines écoles qui n’ont pas prévu un déroulé pédagogique interdépendant entre les matières. Par exemple : pourquoi ne pas réutiliser tel véhicule dessiné en cours de croquis pour un projet en 3D ? Et l’animer ensuite ? Puis s’en servir comme exercice de compositing et le mélanger à une prise de vues réelles ?
C’est exactement comme cela que fonctionne Argo VFX : chaque atelier de quelques jours prodigue un savoir réutilisé ensuite dans les ateliers suivants. Nous allons même encore plus loin puisqu’en première année nous connectons entre elles des matières liées au jeu, à l’animation et aux effets spéciaux. Je ne vous cache pas que c’est un peu compliqué à mettre en place car cela demande un niveau de concertation et d’organisation poussé. Mais c’est l’une des recettes qui nous permettent de vous former en deux ans avec un niveau final très élevé.

Excellente journée,
Christophe Fernandez

PS : Si cette vision de l »enseignement vous correspond, restez connectés. La prochaine fois j’aborderai le sujet des pourcentages d’étudiants trouvant du travail annoncés par les écoles.